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zen
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On échange ?
Je n'ai pas vu ma fille depuis noël, elle devait venir pour le mois d'août mais elle préfère rester chez son père pour pouvoir voir son petit copain. Elle est venue me voir une heure (une toute petite, minuscule, heure) tout à l'heure, lorsque son père m'a ramené son frère. Elle habite dans l'Ain et moi dans le Var. Je ne sais pas quand je vais la revoir. C'est une torture.
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Je comprends Zen. Ça doit être bien difficile pour toi, et même si j'ignore tout de ta vie et ton cheminement, je pense que ça doit de causer du chagrin.
Tu sais, chacun vit ses peines avec son histoire, son passé, ses perspectives ou absence de perspective d'avenir. Moi, je me trouve dans la seconde hypothèse. J'ai à reconstruire sur des ruines, et ne sais par où commencer. Et à cet instant, ce sont les souvenirs heureux qui me font souffrir...
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zen
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Cairn a écrit : 
J'ai à reconstruire sur des ruines, et ne sais par où commencer. Et à cet instant, ce sont les souvenirs heureux qui me font souffrir...

Moi aussi ! Sauf que je ne vois pas l'avenir sans perspective. Je suis une optimiste de nature. Ma fille est partie tout à l'heure, et ça me crève le coeur mais je ne vais plus y penser dans quelques heures parce que si je le fais je pourrais craquer et ça je ne le peux pas. Lorsque j'ai connu mon mari, j'avais un boulot, un appart, des meubles, des amis et quelques économies. Quand je l'ai quitté, je suis partie avec une voiture, quelques affaires perso et un fils. Repartir sur des ruines, avec rien, je sais ce que c'est. Il ne faut jamais se dire qu'il n'y a pas de perspective d'avenir. C'est juste un nouveau départ, une nouvelle occasion de refaire les choses bien comme il faut.
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Ça se sent que tu es quelqu'un d'optimiste. Tu as raison de voir les choses comme un nouveau départ. La vie est faite de situation précaires, de périodes qui se font et se défont. Une grande force est de garder l'esprit et les sens ouverts, une sorte d'intelligence de la mobilité. Garder foi en l'avenir et la vie.
Comme toi, quand je me suis marié, j'avais une maison, des économies et plein d'espoirs et de projets. Là, il me reste des dettes à éponger, un style de vie à réinventer, des amitiés à reconstruire, et à me réconcilier avec l'amour.... En ce domaine, j'ai du chemin à faire....en ai-je les moyens et même l'envie ?
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zen
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Chat échaudé... Je connais !
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En effet.... Tu sais, à 50 balais, j'ai un passé amoureux qui ne m'incite pas à l'optimisme. Vivre à 2, c'est tout sauf une évidence....
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zen
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Hahaha! C'est certain !
Je connais une femme qui vit séparément de son homme depuis plus de 20 ans. Ils ont leurs apparts séparés de 60km et se retrouvent quand ils en ont envie. C'est peut être une solution ! Hihihi!
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zen a écrit : 
:lol: C'est certain !
Je connais une femme qui vit séparément de son homme depuis plus de 20 ans. Ils ont leurs apparts séparés de 60km et se retrouvent quand ils en ont envie. C'est peut être une solution ! Hihihi!

C'est une solution qui me semble très viable, et qui épargne le couple d'une certaine usure tout en respectant la liberté de chacun
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zen
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Je ne sais pas si c'est une bonne solution mais je commence sérieusement à penser comme ça moi !
Maintenant, si je rencontre un homme qui me plaît vraiment, j'aurais peut être envie d'être tout le temps avec lui. Je ne sais pas.
Pfff ! Ces divorces ! On ne sait plus comment penser après ça. Yeux au ciel avec le sourire
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Bavard impénitent
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je reviens au sujet initial Rougi mon humeur du jour :

humeur de lendemain de fête "famillial" et jour de fête familliale sans aucun membre de ma propre famille hormis mes loustics. Alors humeur morose.
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