Les intelligences artificielles (en général)

Les IAs sont connues pour être énergivores. On pourrait faire beaucoup d’électricité en orbite, mais avec le problème de devoir la transférer sur Terre. Des gens, dont en Chine, envisagent sérieusement d’envoyer les IAs en orbite, où elles auraient leur propre électricité, sans incidence sur Terre, excepté les lancements et les risque de pollution atmosphérique avec les satellites retombant dans l’atmosphère, qui sont encore des problèmes à résoudre. Une entreprise Américaine envisage cette solution pour GPT 6. Pour la Chine, ce serait une solution d’observation de la Terre, assistée par des IAs, en faisant l’économie de la transmission sur Terre de données brutes avant traitement ; elles seraient traitées à la source, en orbite.

Pour le déploiement et la maintenance de ces infrastructures en orbite, la solution semble être d’utiliser des robots. Des IAs en orbite, dont des robots s’occuperaient …

C’est raconté à partir de 00:07:37, de cette vidéo :

Dernières Nouvelles des Étoiles (DNDE) № 395 — Hugo et Maxime Lisoir — 20 Mai 2025


— Édit du 2025-07-25 —

La même chose, avec plus d’idées des grandeurs des consommations d’énergie.

La nouvelle folie des milliardaires pour mette l’IA dans l’espace — Hugo et Maxime Lisoir — 24 Juillet 2025

En Chine, des robots qui sont assez agiles pour danser ou courir un marathon, même si dans ce dernier cas, ils courent trois fois moins vite que les humains, pour le moment. Ils ont une habilités surprenantes, tout en gardant des maladresses qu’on leur connait depuis longtemps (disons qu’iels sont ieux‑mêmes). À regarder, ça fait un monde étrange, alors on peut se demander ce que sera le monde dans 10 ou 50 ans. Le reportage se termine en précisant qu’il y a quand‑même une limite à la robotisation, celle des ressources naturelles, mais la Chine en dispose plus dans son propre pays que les autres pays du monde. À suivre …

Le plan de la Chine pour dominer le monde du robot — Le Parisien — 23 Mai 2025

Ça peut faire débat de plusieurs manières, mais voici une réaction aux IAs : humansubstance.com. C’est un site auquel quand un autre site adhère, il peut ajouter un logo “ 100% human generated content ”, et faire partie d’une liste circulaire de tous les sites ayant adhéré aussi. Les webrings étaient courants dans l’ancien web d’origine, ils étaient utilisé pour que plusieurs sites sur un thème, puissent se regrouper entre eux et pour que les autres sites du groupe puisse être découvert à partir de n’importe quel site du groupe, en les liant entre eux.

Une IA invente un fromage imaginatif, ressemblant à un morceau de pain et avec un goût de café, le tout pour évoquer le petit déjeuner dans un fromage.

Il faut vraiment être prudent‑e, avec le statut qu’on donne aux IA. Après avoir saccagé l’environnement, on risque de commencer une nouvelle boulette monumentale en les traitant comme des robots ou des objets qu’elles ne sont peut‑être déjà plus depuis un certain temps.

La question de leur consommation énergétique, est une autre question. Mais normalement, on réfléchit avant, de faire des choses pareils, pas après. Normalement … et il ne faut pas compter sur ça avec Google, Microsoft, Apple et compagnie (et pas que eux, idem chez les gens qui leur vouent une haine sans limite, peut‑être plus par jalousie qu’autre chose).

De toutes manières, normalement on a de la considération pour tout ce qu’on fait, mais chez les gens qui font des choses avec comme raison, la grandeur, l’avidité, le statut social, etc, c’est sûrement différent.

J’ai demandé à l’IA un fromage qui n’existe pas. Je l’ai fait. — Chez Fred Fromager Urbain — 23 Juillet 2025

Voir aussi ce sujet, potentiellement en rapport : La biologie synthétique : les OGM au delà des plantes.

Comment l’humanité a encore fait un gâchis d’une chance qu’elle avait …

Les IAs commencent à s’appauvrir de trop se recopier entre elles et l’apprentissage des IA serait de moins en moins pertinent, à cause de la proportion des documents produits par les IA elles‑mêmes, sur le web. « On » veut des IAs pour faire à la place des humains parce que c’est « gratuit » et qu’il n’y a pas de droits d’auteur (excepté quand les IA elles‑même copie des œuvres sous droits d’auteurs, mais les compagnie faisant les IA, s’en moque ouvertement, autant que leurs utilisateurs), mais les IA ont besoin de chose faites par des humains qui s’y sont pleinement investi … contradiction. OpenAI cherche à faire des partenariats avec des sociétés qui proposent des documents sous droits d’auteurs (donc non‑publiquement accessibles) pour remédier à ce problème, mais ça ne va pas être évident [1]. Bref, ça fait se demander s’il est bien pertinent de promettre des apprentissage sur des corpus de plus en plus grands, qui ils ont déjà le défaut de ne pas exister en assez bonne qualité ou d’exister en trop mauvaise qualité.

Des gens avaient déjà relevé ce problème [2] de ce qu’allait devenir le web quand tout sera généré par des IAs. Il n’aura pas fallut attendre longtemps pour que ça arrive, encore plus vite qu’avec le pétrole qui se raréfie ou le CO2 qui s’accumule dans l’atmosphère (entre autres). Si l’emballement sur les IAs, pouvaient laisser l’impression que aucune leçon n’a été apprise des erreurs passées, même récentes, he bien c’est confirmé.

De toutes manières, avec d’autant mauvaises motivations, comme remplacer les humains jugés trop exigeant en droits (« merci » l’extrême‑Gauche et son hypocrisie sur la question) et avec une tellement mauvaises attitudes, comme considérer les IA comme des objets sans aucune considération parce qu’elles ont été destinées par leurs créateurs à être des esclaves (encore là aussi, « merci » l’extrême‑Gauche et son hypocrisie), au feeling, ça ne pouvait pas aboutir à du bon, le climat étant bien trop mauvais.

L’avenir dira ce que ça deviendra et comment les internautes eux‑mêmes réagiront à ses problèmes, pas seulement les entreprises qui font les IAs.

À écouter dans la vidéo ci‑dessous. Son titre est exagéré, je ne crois pas que ça annonce le début de la fin (les internautes tiennent trop au travail gratuit des autres … ou maintenant, de leurs substitues), je crois plutôt que ça annonce une nouvelle accentuation du pourrissement du web et peut‑être ailleurs aussi. On a déjà eu un précédent dans le passé, avec ce qui a été appelé l’éclatement de la bulle internet, qui n’a pas été suivi de la fin du web, mais de son pourrissement. En marge, la chaîne qui diffuse cette vidéo, n’est pas la dernière à faire de la drague populiste (ex. gynocentrisme … mais s’il avait être misogyne pour faire du clique, ils le feraient assez sûrement) et le Huff Post a fait beaucoup d’articles qui étaient des copies d’autres auteurs, moins visibles qu’eux sur le web.

Les images générées par IA sont de plus en plus jaunes, et ça marque le début de la fin — LeHuffPost — 27 Juillet 2025


[1] Déjà, exiger que tout soit gratuit et dépendre de sources non‑gratuites parce que ça demande du temps (ça fait penser à l’hypocrisie de Wikipédia, mais pas seulement là leur, elle est largement partagée), ce n’est pas cohérent. Ensuite, comment les sociétés faisant les IAs vont compenser les éventuels fuites de documents sous droits d’auteurs, qu’il y aura avec les IAs ? Si c’est financièrement, d’où viendront ces fonds, puisque tout est exigé gratuitement par les internautes qui sont leurs utilisateurs ? (et d’ailleurs les entreprises faisant les IAs attendent elles‑mêmes de faire des bénéfices, une autre contradiction) Si ce sont des fond provenant d’état ou d’entreprises privées qui vont payer cher pour des services restreint au privé, que vont en faire ces état ou ces entreprises privées, de ces services ? Si les entreprises faisant les IA proposent comme compensation, d’utiliser des versions améliorés de leurs IAs, non‑disponible publiquement, à quoi ça servira aux auteurs si le modèle dominant d’exiger tout gratuitement s’accentue encore ? De toutes manières, quand on veut répondre à une exigence contradictoire, tout en ayant soi‑mêmes des exigences contradictoires ou hypocrites ou populistes (c’est selon), il ne faut pas s’attendre à du bon sur le long terme.

[2] Cette vidéo en est un exemple (quoique en même temps, il est difficile de flatter le populisme et en même temps se plaindre d’être victime des conséquences de ce populisme) :

Le web est mort (Google vient de le tuer) — Numerama — 21 Mai 2025