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L’hypocrisie féministe : the topic
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Lun 8 Mar 2021 14:03
Message Re: L’hypocrisie féministe : the topic
Dans l’affaire du diesel‑gate, un scandale de tricherie dans l’industrie automobile, la victimisation gynocentriste a été l’alibi de choix pour se débarrasser des employés gênants qui parlaient trop ou posaient trop de questions, accusés d’harcèlement ou menaces sur des employéEs. Voir le documentaire posté dans cet autre sujet : Trois autres scandales dans le diesel‑gate, l’affaire des diesels tricheurs.

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Sam 22 Oct 2022 17:34
Message Re: L’hypocrisie féministe : the topic
Il avait été fait remarquer, que la différence de liberté vestimentaire entre les femmes et les hommes, ressemblent beaucoup à la traditionnelle différence vestimentaire entre les classes sociales (moins contemporain). Un mini‑documentaire revient sur ce point sans faire le lien et en dit plus.

Les différences vestimentaires forcenées imposées par les normes sociales, sont récentes. Elles sont apparues vers la fin du XVIIᵉ ou le début du XVIIIᵉ et se sont cristallisé dans le courant du XIXᵉ, d’abord en Angleterre, puis en france. C’était il y a 200 ans environs, ce qui est récent pour l’histoire connue qui s’étale sur environ 3 000 ans.

Jusqu’à cette époque, les gardes robes étaient les mêmes quelque soit le sexe, qui ne se distinguait que par les outils et accessoires utilitaires portés à la ceinture. Mais une différence existait entre classes sociales. Les classes sociales dites « supérieures » pouvaient se permettre la diversité des matières et des colories, comme les femmes de nos jours et les classes sociales dites « inférieures », n’avaient que des options plus limitées et pas de couleurs, comme les hommes aujourd’hui. Note : cette différence n’était pas qu’une question de moyen, si un paysan s’habillait comme la noblesse, il pouvait le payer cher de sa personne.

Une explication donnée au changement survenu plus tard, est l’invention des boutons, qui a permis des coupes plus ajustées à l’anatomie. Mais ça ne tient pas, comme ça n’explique que les coupes, par le reste. Une seconde explication existe et me semble plus pertinente. Les classes sociales dites « supérieures » qui se sont trouvées menacées par les classes sociales dites « inférieures », ont voulut se distinguer de leur prédécesseurs, en abandonnant leur style flamboyant. Ce serait pour ne pas trop réveiller les foudres du peuple, que les classes sociales dirigeantes, auraient opté pour des styles austères dans les coupes et sans couleurs, un phénomènes qui a plus touché les hommes que les femmes.

La fin du mini‑documentaire fait croire que des gens s’intéressent à casser ces conventions, mais ce n’est pas crédible, comme il s’agit de mode que personne ne porte ou alors réservée aux classes sociales dites « supérieures », comme dans le passé. En marge, je trouve de plus, les exemples montrés à la fin, pas engageant ; des artistes comme David Bowie ou un peu quelques fois Elton John (s’il en existe d’autres, je ne les connais pas), avaient plus de goût. Entre l’absence de liberté et l’extravagance, il y a une large gamme ou il faut l’espérer.

Documentaire dédié à tous ceux qui ont parfois jusqu’à presque la nausée en passant dans les rayons vêtements hommes (les sous‑vêtements, sont une autre question, mais c’est une catastrophe aussi, voir parfois des horreurs).

Pourquoi la mode masculine est-elle si sombre ? — France Culture — 21 Octobre 2022

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Dim 6 Nov 2022 08:18
Message Re: L’hypocrisie féministe : the topic
Juste pour rire.

Les chiennes de garde aboient (*), la caravane passe.


(*) Une organisation féministe s’est elle‑même baptisé ainsi, alors si l’expression vous semble vulgaire, c’est avec elles qu’il faut voir ça.

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Lun 3 Juil 2023 09:38
Message Re: L’hypocrisie féministe : the topic
Faux souvenirs : quand notre mémoire nous leurre (athena-magazine.be), Mars 2019.
L’article a écrit : 
La question des faux souvenirs ne commença vraiment à attiser l’attention des chercheurs en psychologie qu’avec l’émergence des conceptions constructivistes. Mais l’élément le plus déterminant à l’origine de l’intérêt suscité par cette problématique fut sans conteste un phénomène troublant connu aujourd’hui sous le nom de «guerre des faux souvenirs». De quoi s’agissait-il ? D’une «épidémie» soudaine de souvenirs retrouvés d’abus sexuels subis par des femmes durant leur enfance. Elle disloqua des milliers de familles aux États-Unis, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas et en Nouvelle-Zélande.

À l’époque, les psychologues se divisèrent en 2 camps, les uns considérant que des actes aussi marquants que des abus sexuels ne pouvaient être inventés, d’autres estimant au contraire qu’ils pouvaient être la résultante, dans certains cas, d’une pure construction mentale. Les faits donnèrent raison aux tenants de la seconde hypothèse, […]

Comme le souligne Hedwige Dehon, chercheuse au sein de l’unité de recherche en psychologie et neurosciences cognitives (PsyNCog) de l’Université de Liège, le point commun à toutes les femmes qui rapportèrent de faux souvenirs d’abus sexuels infantiles est qu’elles avaient participé à un même type de psychothérapie, où les patientes étaient invitées à construire des scénarios plausibles de ce qui aurait pu leur être arrivé. Il apparut que le thérapeute jouait un rôle crucial dans l’éclosion des faux souvenirs relatés, en particulier lorsqu’il suggérait l’existence éventuelle d’abus sexuels dont la patiente aurait été la victime durant son enfance et qu’il l’invitait à s’imaginer cette situation.


Le même article a écrit : 
Lors d’une séparation conflictuelle au sein d’un couple de parents, la suggestibilité de l’enfant peut déboucher sur des témoignages erronés fondés sur de faux souvenirs et ce, soit en raison du climat ambiant, soit à la suite d’une manipulation orchestrée par l’un des parents. […]

[…] «Selon une étude du psychiatre allemand Wilfrid Von Boch-Galhau, plus de 90% des allégations d’abus sexuel exprimées dans un contexte de litige relatif au droit de garde ne se confirment pas» […]

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Sam 23 Sep 2023 08:33
Message Re: L’hypocrisie féministe : the topic
Les goûts et les couleurs n’ont pas de sexe (du moins, pas à être imposé).

Anecdote : le bleu, dans le passé, c’était la couleur associée aux filles et à notre époque, le rose devient de plus en mixte (ce qui ne signifie malheureusement pas que la société devient mixte).

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Sam 27 Jan 2024 13:25
Message Re: L’hypocrisie féministe : the topic
La misandrie est autant de la misogynie que la misogynie est de la misandrie. Il n’y a que les sexisme tout‑court.

Illustration : une publicité aperçue dans un centre commerciale, montre une femme frappant un homme ; une homme la trouve spontanément misandre et plus précisément, à l’image de la misandrie institutionnalisée de la société occidentale ; mais une femme la trouve spontanément misogyne. Pourquoi ? C’est simple : mettez‑vous à sa place ! Imaginez que la publicité ait représenté une homme frappant une femme : ne l’auriez‑vous pas trouvé malsainement misandre ? Cette publicité banalise que l’homme est une victime, mais elle banalise autant que la femme soit une coupable. Remarque : cette publicité n’a visiblement pas été interdite pas le CSA. Pourquoi ?

C’est une illustration parlante qu’il n’y a que le sexisme tout‑court (et un mouvement anti‑sexiste ne peut pas s’appeler féminisme, puisque le terme lui‑même trahit un sexisme).

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Sam 27 Jan 2024 22:26
Message Re: L’hypocrisie féministe : the topic
La misandrie, c'est un terme qu'on rencontre pas souvent Hmmm!
N'oublions pas que la mission d'un publiciste est de marquer, voir de choquer pour graver le message.

J'écoute souvent les vidéos de féministe et d'autres femmes qui le rejettent. J'ai comme l'impression que chaque femme a des attentes différentes finalement.

Et puis une femme comporte ses propres contradiction.
Ce que tu donne en exemple au début de ce fil, le résume assez bien:
"je veux l'égalité mais je veux aussi un traitement différencié"
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Mer 13 Mar 2024 16:23
Message Re: L’hypocrisie féministe : the topic
Une citation intéressante pour deux faits qu’elle relève :
L’article ci‑dessous a écrit : 
Société, culture, tradition ne sont pas des apports extérieurs, servant à la manipulation d'un sujet antérieurement complet et libre, mais des données profondes, constitutives de celui-ci, sur lesquelles cependant il dispose d'un certain pouvoir d’invention et de re‑creation. L'idée d'«égalité», au nom de laquelle on essaye de rejeter toutes les données traditionnelles, est aussi une donnée culturelle et traditionnelle.

L’article : L'homme et la femme, partenaire égaux? (e-periodica.ch) [PDF], résumé d’une conférence de Jeanne Hersch, publié par le magazine Femmes Suisses, le 8 Janvier 1975.

Du même article, une autre remarque intéressante, en précisant que c’est une féministe qui l’écrit :
L’article a écrit : 
II suit de ce qui precede que lorsqu'on s'interroge sur la condition feminine, on se trouve aux prises avec un emmêlement des problèmes qui lui sont propres avec ceux qui se posent aujourd'hui pour tous les êtres humains.


Et une troisième citation qui va faire réagir :
L’article a écrit : 
et si un jour, comme certains signes I'annoncent, I'homme, lui, en venait à contester la nécessite ou la légitimité du travail professionnel - pour lui-meme??

Étrangement (ironie), on ne voit en effet aucune féministe le revendiquer Yeux au ciel avec le sourire (le double point d’interrogation est tel‑quel dans l’article). En rappelant que l’article date de 1975 …

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Jeu 1 Mai 2025 22:43
Message Re: L’hypocrisie féministe : the topic
Comme on parle beaucoup depuis quelques années, du problème que représente le consumérisme pour l’environnement, il est peut‑être temps de souligner là une autre hypocrisie du féminisme, ou plutôt, plusieurs hypocrisies, qui retombent toutes dans le même cadre, dont certaines seront répétées (déjà soulignées avant). Si c’est trop long ou pénible à lire, se contenter du bref résumé à la fin.

L’écologie est une préoccupation du rapport à l’environnement. Il serait inconsistant que cette préoccupation n’inclut pas la société humaine. Mais on sait que le féminisme (la preuve par la législation) oubli que la moitié de l’humanité sont des hommes (au sens d’une moitié de l’Humanité), excepté pour les stigmatiser et les rendre responsables de tous les maux (surtout les plus pauvres et les moins considérés, ce qui n’étonne pas de la part d’un mouvement hypocrite). L’écologie et le féminisme, sont malheureusement tous les deux associées à l’extrême‑Gauche, ce qui peut faire penser qu’il n’y aura pas d’écologie véritable, sans d’abord la dissocier de l’extrême‑Gauche, et ça deviendra plus flagrant après, quand on pense que tout ce que soutient le féminisme (dont seulement une infime partie est rappelé ici), l’extrême‑Gauche le cautionne, sans jamais le dénoncer. Le féminisme dénonce le capitalisme (*), mais elles se comportent elles‑même comme des objets marchands. On le voit aux réseaux sociaux (**) et aux sites de « rencontre » où c’est encore plus flagrant, dont le principe est connu de toute la société (qui ne l’a jamais dénoncé) : payant pour les hommes, gratuits pour les femmes, et les seules à prendre la parole, sont soit des scameuses, soit des prostituées … ou des IAs (***). Quel est ce modèle de société où il faut se faire payer pour être capable de formuler ne serait‑ce qu’une phrase d’un mot à quelqu’un qui souhaiterait faire votre connaissance ? (en dehors des prostituées et des scameuses des sites de « rencontre », les seules à être capable d’ouvrir la bouche, sont les caissières, qui ne le feraient pas non‑plus si elles n’étaient pas payées pour ça … mais au moins, depuis les caisses en libre‑service, on peut maintenant les éviter). Si c’est à ça qu’on veut associer l’écologie, il ne faudra pas s’étonner qu’elle sera un repoussoir pour une bonne partie de l’humanité. Au moins on peut dire qu’il est plus facile d’être proche d’un escargot, d’une limance, d’un kangourou ou d’un chat, que d’une féministe. Elles accusent les hommes de ne voir que leur physique, alors qu’on les fait payer pour leur faire croire qu’elles sont capables de parler, pas pour les voir poster des quantités de photos sur leurs profils, la seule choses qu’elles soient capables d’y faire. Des enquêtes l’ont prouvé : ils s’intéressent plus facilement à leur voisine qu’aux images factices qu’on voit dans les médias (bref, plus à des êtres humains potentiellement présent qu’à des images vernies qui ne seront jamais quelqu’une). Pourtant, elles persistent à vouloir n’être que des objets, convoitent des status sociaux, et évidement à 10 ou 20 sur le même porte‑monnaie ambulant (ou au moins pire, sont totalement passives), ça ne peut que se terminer en frustrations ou en divorce pour la plupart d’entre elles, des frustrations dont elles se défoulent, non‑pas sur les dits porte‑monnaies, mais sur ceux « d’en dessous », sur qui ces porte‑monnaie se défoulent aussi (et que toute la société bien en vues méprise autant). Évidemment incapables d’être dotées de la parole (ce qui serait trop d’attention accordée de leur part, à des manants, excepté s’ils acceptent de comprendre que non, ça ne signifie aucune attention de leur part), excepté pour se plaindre (sauf par énorme dépit quand elles arrivent aux environs des 70/80 ans, qu’elles ont bien été obligées de faire le deuil de leur statut d’objet et que seulement là, elles se mettent à être capable de formuler une phrase d’un mot, un « miracle »). Il semble que les choses ne s’améliorent malheureusement pas, chez les adolescent(e)s ; il semble que les tensions entre les genres/sexes ne vont que croissantes. Ce qui était prévu depuis longtemps aussi, vu l’acharnement que met la loi à créer une partition entre les deux. Ce n’est pas qu’une image qui évoque le consumérisme, qui l’accompagne, c’est bien du consumérisme au sens propre. Elles sont les plus représentées par les publicités, pas sans raison. Un consumérisme qui aussi en marge, vise à remplir un vide qu’elles laissent, qui ne sera jamais rempli par la consommation à outrance, mais c’est la seule société qu’elles autorisent, acceptent. Les classes sociales dominantes, cautionnent le féminisme, pas sans raison. Idem pour les médias, qui représentent d’abord les femmes et les status sociaux privilégiés. Idem pour la Gauche et l’extrême‑Gauche. Comment l’écologie peut‑elle être compatible avec le féminisme et même avec la Gauche qui le cautionne ? Ce à quoi le féminisme est associé, c’est justement ce à quoi il faudrait mettre fin. On pourrait même dire qu’on peut surveiller s’il y a vraiment une conscience écologique dans la société, rien qu’en surveillant l’évolution de toutes ces questions. À moins qu’on ne veuille d’une écologie qui vaille autant que le féminisme : c’est à dire une écologie qui prétendra s’intéresser à des problèmes, mais ne le fera que de manière opportuniste et en les aggravant dans l’ensemble, se contentant d’images et de représentations médiatiques sensées se substituer à la réalité.

Pour la « femme »  moyenne, une personne aux RSA n’est rien et pour celles qui « dépendent » de ceux qui n’ont que ça, elles pratiquent la polyandrie, pour cumuler plusieurs ressources, celles‑ci n’étant pas assez importantes pour elles … (ça a été prouvé aussi, dans les classes sociales « pauvres», c’est la polyandrie qui prévaut, à l’opposé de la polygamie des classes sociales élevées, incluant la classe moyenne). Cette « pauvreté » n’est pourtant pas objective, elle est subjective et relative (la femme moyenne n’a pas d’opinion par elle‑même, elle juge d’après le regard des autres, n’en ayant pas vraiment un par elle‑même … comme le prouve ce qui vient d’être souligné). Pourtant elles se seraient battues pour avoir l’attention des anciens rois de france, dont les conditions de vie étaient pourtant bien moins bonnes, à tous les niveaux, que celle d’un « pauvre » se « contentant » d’un niveau de vie au RSA à notre époque. La sobriété heureuse, n’est simplement pas compatible avec la femme moyenne, c’est à dire avec le féminisme qui la représente. Comment peut‑on entrer dans une ère de la sobriété, avec une culture féministe ou féminine (c’est la même chose), qui pousse au consumérisme pour la seule raison du regard d’autrui ? (ce qui est sans solution, puisque la hiérarchie sociale, ne peut faire que plus d’exclus qu’elle n’intègre, c’est impossible autrement) « Je consomme beaucoup, donc je suis (au regard d’elle(s)) », c’est justement ce à quoi il faudrait mettre fin. Mêmes questions et remarques qu’au paragraphe précédent.

Pour le résumer brièvement : on arrivera pas à une société de la sobriété, autant longtemps que cette sobriété sera vue comme rédhibitoire par la moitié de la population, qui se complais dans, et se conditionne par le consumérisme. On arrivera pas non‑plus à une société de la sobriété autant longtemps qu’on fera croire aux gens qu’ils peuvent combler les vides de choses essentielles en consommant toujours d’avantage et que ces vides seront volontairement entretenus par la moitié de la société qui se voit et se comporte, en objet marchand. Ou alors on aura que des illusions de changements.

(*) Le capitalisme au sens de la Gauche ou de l’extrême‑Gauche, parce que la capitalisme ce n’est pas ça, ou plus clairement, le mercantilisme et le capitalisme, sont deux choses différentes : le mercantilisme est une attitude, le capitalisme est un moyen. C’est autant vrai qu’on ne peut pas confondre la mercantilisme et la monnaie, ou alors les SDF qui demandent l’aumônes dans la rue, seraient tous mercantiles.

(**) Au contraire des sites de rencontres, les réseaux sociaux ou « sociaux », ne facturent pas les hommes en étant gratuits pour les femmes, et l’élan peut y être sincère chez certaines (qui n’ont peut‑être pas toujours le choix). Reste que en pratique, c’est la distance qui prévaut et alors on reste toujours dans le principe : rencontre = tu paie = argent/status social, etc.

(***) Il y a longtemps avait été émis l’idée qu’elles sont tellement peu sociables, qu’elles finiront par être remplacées par des formes de vie artificielles, humainement plus capables qu’elles. Depuis l’importance prise par les IA depuis environ un ou deux ans, c’est peut‑être chose faite, mais je ne sais pas si ça l’est ou pas. Quoiqu’il en soit, un ancien film célèbre, dont le titre était simplement « Her », en avait fait son idée principale, si ce n’est qu’à l’époque où le film était sorti, ce n’était qu’une prémonition, pas encore une réalité.

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