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Jardinage : supports de culture et cultures
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Mer 21 Mai 2025 22:56
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
L’étude des interactions positives ou négatives entre les plantes, s’appel l’allélopathie. Les expressions compagnonnage végétal ou culture associée, sont des synonymes plus directement évocateurs, avec une connotation de mise en pratique.

Why cucumbers love certain neighbors — Green Life Zen — 28 Avril 2025


Voir aussi : le compagnonnage au jardin, quelles plantes associer (botanix.com), avec un PDF à imprimer, en seconde partie de page. Le même document, en version Anglaise : companion-planting in the garden, which plants grow together (botanix.com). Bien que semblant hébergé aux États–Unis, la version d’origine du site, semble être en français.

Le problème des associations de culture, est dans leurs justifications et leur fiabilité. Selon les sources, on peut parfois trouver une chose et son contraire, ce qui peut faire s’interroger sur la fiabilité. Les justifications peuvent avoir une importance et serait un bon indicateur de fiabilité. Par exemple savoir pourquoi X et Y vont ou ne vont pas ensemble, par quel phénomène, peut permettre de se faire une idée de la pertinence de l’association ou de la non‑association (ex. on évite pas le mildiou là où l’environnement ne lui est pas propice), tout autant que ça monterait que des observations assez fiables ont été faites (dans le meilleur des cas), en oubliant pas que on peut empiriquement faire des observations sans pouvoir les expliquer, le plus important étant que des observations ont été faites et ont été confirmées avec un bon indice de confiance.

Aussi, avant de s’intéresser aux associations, il faut d’abord que les choses les plus prioritaires, comme la texture du sol, l’approvisionnement en eau où en humus, etc, aient été résolues. Par exemple si un sol est compacte ou hydromorphe, les associations ne peuvent pas bien s’exprimer, puisque le sol est globalement défavorable (excepté pour quelques plantes « sauvages »), en plus ne pas être une priorité à ce moment là.

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Sam 24 Mai 2025 11:58
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Protection contre les tiques.

Important à savoir avant tout : beaucoup de tiques sont toutes petites. Les tiques, elles arrivent en catimini ; on les sent pas souvent nous piquer ni marcher sur la peau, même si avec l’habitude, on peut devenir plus réceptif(ve) et vérifier spontanément. Avec le réchauffement moyen, même s’il est « modéré », et surtout avec les hivers plus doux, de plus en plus de gens sont piqués par les tiques ; peut‑être aussi un effet de changement de mode de vie et des choses à apprendre qui vont avec et qui s’étaient perdues.

Les répulsifs contre les tiques, sont typiquement irritants et déconseillés chez les jeunes enfants, sinon au passage, un répulsif semblent avoir bonne réputation mais ne protégeant pas strictement totalement est le Insect Écran Familles, un spray vendu en pharmacie, à éviter chez les moins de trois ans. Le moins risqué pour se protéger des tiques se résume en deux points. Quand c’est possible seulement, éviter les hautes herbes, les lieux naturels humides aux températures dépassant les 4 ℃, ce qui inclus les lieux couverts de feuilles mortes ou d’épines de résineux, mais pas seulement ; il faut savoir qu’on peut compter sur le sol d’un forêt de feuillus, jusqu’à 10 tiques au mètre‑carré (écouter le vidéo à la fin de ce message). S’il n’est pas possible d’éviter ces lieux, rentrer les jambes de pantalon dans les chaussettes, comme elles arrivent souvent par le bas, mais pas toujours (j’en ai vu « deux ou trois fois » arrivé en tombant du haut, supposément d’une branche d’arbre au dessus, même si plusieurs articles sur le web le démentent … c’était bien des tiques) ; ceci suppose de s’habiller avec des vêtement couvrants et de réserver les vêtements moins couvrants pour les lieux les plus sûrement exempts de tiques ou presque : espaces urbains bétonnés, herbes rases toutes l’années ou presque, pas de fossé, très peu ou pas de passages d’animaux sauvages. On peut être piégé par une tique, non‑pas sur le lieux on l’on séjourne, mais aussi sur le trajet qui y mène, même si on y passe moins de temps. Attention avec les « animaux domestiques » qui peuvent être piqués et donc aussi en plus, transporter des tiques et contrairement aux humains, ils ne peuvent pas se les retirer (tout comme les sangliers, écureuil, lapins, chevreuils, etc). Faire une inspection après chaque sortie et surveiller en particulier tout ce qui ressemble à un bouton avec un petit point noir au dessus. On peut retirer les tiques avec les tire‑tique vendus en pharmacie, il en existe en plusieurs taille, mais il existe de nombreuses espèces de tiques, et beaucoup sont trop petit pour être retirées même avec le plus petit modèle. Dans ce cas, essayer avec une pince à épilée en ne laissant rien. Si elle est encore trop petite pour ça, la décoller avec l’ongle. Elles sont accrochées très fermement, elle secrète une sorte de colle pour se fixer. En le retirant, bien prendre par tout au raz de la peau, pour ne pas qu’elle y laisse une « mandibule ».

Anecdote : le comportement des tiques n’est pas celui des autres insectes, elles ne cherchent pas à fuir quand on les chasse et au contraire. Un fois j’ai senti un insecte sur le front, je le chasse de la main, mais je le sens toujours, une seconde fois, idem. Intrigué, je vais devant le miroir et je vois un tout petit insecte en haut près des cheveux. Je tente de le chasser à nouveau, et surprise, au lieu de s’enfuir, il court se réfugier dans les cheveux. Alarmer par ce comportement suspect, je l’en ai déloger en faisant attention à ne pas la laisser filer. Après observation à la loupe, c’était une tique, minuscule.

Les régions les plus à risque en france, sont la région Grand Est et la région Auvergne‑Rhône‑Alpes, mais toutes les régions présentes des risques, disons que ces deux régions sont environ 10 fois plus à risque que des régions moins risquées comme la région Provence‑Alpes‑Côte d’Azur (celle‑ci étant cependant probablement plus à risque pour les moustiques Tigre). Pour les autres pays, voir les organismes qui s’occupent de leur recensement, mais les indications données dans le paragraphe précédent, devrait suffire à se faire une idée.

Pour consulter le nombre de piqûres recensées par région en france, voir : Signalements de piqûres de tiques en France (inrae.fr). À consulter en pensant que les piqûres ne sont probablement pas toutes recensées et loin de là.

Pour signaler une piqûre de tique, mais en france seulement : citique.fr. Il est possible de signaler depuis le site ou via une application.

Environ 15 % des tiques sont porteuses d’un maladie, dont la maladie de Lyme, mais pas uniquement. Pour la maladie de Lyme seulement, en cas de piqûre, ne pas s’alarmer excessivement pour autant : dans le monde, de 6 à 14 % (selon les sources) de la population, a des anticorps contre cette maladie, et a donc été en contact avec ces bactéries, sans pourtant toujours avoir la maladie au sens stricte. La prévalence de la maladie, est d’environ 1 pour mille, sans distinguer les cas bénins (un érythème migrant, une sorte d’auréole rouge qui s’étant), majoritaires et les cas graves, apparemment rares. En cas de doutes, consulter un médecin. Le risque de contamination est très réduit si la tique est retirée dans les 24h ou 48h après la piqûre (délais exacte à vérifier, mais c’est environ cette fourchette).

Tiques et moustiques tigres : les envahisseurs invisibles — CNRS — 22 Février 2021

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Jeu 29 Mai 2025 12:01
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Un test de semis de plusieurs espèces à différentes profondeurs. La conclusion très résumée, est que plusieurs des plantes s’accommodent d’être semés jusqu’à 5 cm de profondeur. Un cas étonnant est celui des tomates, dont les graines sont petites et peuvent pourtant aussi s’accommoder d’une grande profondeur de semis. Il ne faut pas oublier qu’il a réalisé les tests avec un substrat meuble, pas avec du limon ou de l’argile.

Shallow vs. deep seed starting: I tested 6 depths — Gardening Experiments with Mind & Soil — 25 Janvier 2025

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Jeu 29 Mai 2025 23:21
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Une petite vidéo qui rappel que le lierre n’empêche pas les arbres d’avoir de la lumière (au contraire de la clématite, qui n’est pas à éradiquer au sens stricte non–plus, mais il faut plus chercher où elle aura mieux sa place).

Le lierre l'ami des arbres (avec Hervé Covès) — permaculture agro‑écologie etc … — 16 Novembre 2024

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Sam 31 Mai 2025 12:27
Message Re: Jardinage : supports de culture et cultures
Si vous trouvez un ou des vers plats dans la terre que vous cultivez ou ailleurs dans la nature, essayez de au moins prendre une photo et de l’envoyer à Jean‑Lou Justine, biologiste dont l’adresse e‑mail est indiquée à la fin de la vidéo plus bas (non‑réécrite ici, pour éviter qu’il ne soit spammé). La vidéo date d’il y a 11 ans, alors il n’est pas garanti que cet e‑mail soit toujours le bon.

Ces vers plats, dont il existe plusieurs espèces, dévorent les vers de terre autochtones d’Europe. Ils inquiètent depuis plusieurs années, mais en même temps, le risque n’a pas vraiment été mesuré. Pour ne pas les propager, il faut éviter d’acheter des plantes en pot en provenance d’Asie ou d’Australie, leurs régions d’origine, et peut‑être d’ailleurs aussi dans le monde, s’ils y sont devenu trop présents aussi. Dans le cas où de ces plantes ont été achetées, ne pas jeter la terre du pot dans la nature ou dans le jardin ou dans le compost.

Ils pourraient être confondus avec la sangsue noire, un petit ver aquatique (ou un petit ver d’eau, mais ça prête à confusion) qui vit « depuis toujours » en Europe, mais ne menace pas l’équilibre de l’environnement. On peut en trouver dans les fossés humides, pas toujours strictement baignant dans l’eau. Dans le doute, mieux vaut demander une identification. Une autre sangsue proche vivant en Europe aussi, est la sangsue du cheval, dangereuse pour certains mammifères (y compris les humains ?), mais ne présentant pas non‑plus une menace pour l’environnement.

Nos vers de terre en danger — Rustica — 3 Avril 2014


L’importance de l’observation amateur(e) : la présence de ces vers plats a été découverte en france par un photographe amateur qui faisaient des photos d’insectes dans son jardin ; il a vu un de ces vers, qui l’a surpris parce qu’il ne ressemblait pas à deux qu’il connaissait. Il a contacté un musée d’histoire naturelle où on la a répondu avec surprise, que ces vers n’existe pas « chez nous ». Depuis leur présence a bien été confirmée.

Pour en savoir plus sur les vers autochtones : les vers de terre, différentes familles (agro-transfert-rt.org) [PDF]. En fait, les trois dénominations qui y sont présentées, peuvent être plus complexes, par exemple on peut parler de vers endo‑épigés, pour les vers qui se comportent à la fois comme les vers endogés et les vers épigés, etc.

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